Un modèle en mouvement ne donne pas suffisamment le temps de bien composer son image. Il existe 3 manières de photographier un sujet en mouvement.
Capturer une personne en mouvement requiert un certain savoir-faire. Une expertise que le débutant peut vite acquérir. La réalisation de ce type de photographie nécessite la maîtrise de la vitesse d’obturation. Il faudra bien exploiter cette dernière. D’une certaine manière, elle va déterminer la perception de l’animation. Au moment de prendre le cliché, l’on se doit d’être prêt, c’est-à-dire l’appareil aura déjà été bien configuré. L’on doit également avoir une idée du rendu que l’on souhaite obtenir.
Une bonne préparation
Pour photographier un sujet animé, on n’a pas le luxe du temps. Il faut être rapide dans l’exécution. De ce fait, l’appareil doit présenter les bonnes configurations. Le dispositif sera préréglé en fonction des conditions lumineuses, allumé et sans cache d’objectif. Ensuite, on fait preuve de beaucoup d’attention et de concentration. Cela permet de bien suivre le mouvement et de le capturer au bon moment. La composition – pour ce genre de photographie – se réalise juste avant la séance. Alors, il faut prendre le temps de bien observer le cadre ou le décor. Les photos d’un sujet en mouvement sont souvent mal cadrées. Le repérage est, en quelque sorte, un gage de cadrage réussi.
Les 3 façons pour capturer un mouvement
On peut s’attendre à 3 rendus lorsqu’on a un modèle en mouvement. Premièrement, on obtient un geste figé avec un sujet assez net. Deuxièmement, il y a possibilité de mettre l’accent sur le mouvement. Le décor est bien net, cependant, le photographié est beaucoup ou peu flouté. La dernière éventualité est l’application d’un floutage directionnel sur l’environnement avec un sujet bien net.
Pour obtenir un modèle net et un mouvement figé, on joue avec la vitesse d’obturation. Augmenter cette dernière équivaut à réduire le temps de pose. Afin de figer l’animation, on ne donne pas le temps au sujet de bouger suffisamment. Plus celui-ci bouge vite, plus on doit hausser la vitesse d’obturation.
Pour flouter le sujet, on lui laisse le temps d’exécuter son mouvement. Le degré de floutage est déterminé par la vitesse de l’animation. Plus de flou requiert ainsi un geste plus rapide. La vitesse d’obturation est réduite afin d’assurer la netteté de l’environnement.
Le floutage directionnel de l’environnement est un procédé difficile à prendre en main. Il s’obtient avec une vitesse d’obturation peu élevée. Durant la capture, on suit le déplacement du sujet avec une rapidité identique.